Le coronavirus impose quelques concessions financières, et ce, pour tous les professionnels, sauf pour quelques poignées de joueurs de football. En effet, certains champions de la ligue 1 refusent la baisse de leur salaire de 30% malgré la situation.
Une baisse moindre et justifiée selon l’État
A l’image de Dimitri Payet, le joueur phare de l’OM, les joueurs de foot anglais font partie des premiers et les rares à refuser jusqu’à présent la baisse de leur salaire à cause du coronavirus. Et pourtant, certains de leurs homologues, comme les Espagnols ont connu une baisse de 70% de leurs revenus ! Les Anglais refusent même une baisse de 30%. Le but étant de faire un geste par rapport au déficit de 200 millions de livres à cause des taxes et impôts à verser à l’État pendant cette période trouble. La baisse est d’autant plus justifiée que la saison a été interrompue depuis quelques semaines et ne pourra reprendre qu’en avril au minimum. En Belgique aussi, quelques joueurs du Standard n’ont pas accepté de baisser leur salaire.
Les clubs soutiennent leurs personnels
Malgré la pression politique, les clubs continuent de soutenir leurs personnels. Par exemple, Tottenham a continué de verser 100% de leurs salaires à son personnel, même placé en congé temporaire, et ce, sans distinction. Il en est de même pour Liverpool. Sans compter qu’une baisse de 30% des salaires des joueurs couvrirait bien davantage que les 200 millions de déficits annoncés. Ce qui cause quelques désarrois à la PFR ou Associations des Joueurs professionnels.
Des charges importantes et une baisse au profit des dirigeants des clubs
Ce refus de la baisse de salaire n’est pas un simple caprice, comme l’explique d’ailleurs Dimitri Payet de l’OM. Les charges importantes et les crédits en cours ne permettent pas à certains joueurs de faire des efforts sur leur salaire pour de simples raisons politiques. Les capitaines de la Premier League en Angleterre ont affirmé que cette baisse serait surtout profitable pour les dirigeants des clubs. Quoi qu’il en soit, les discussions et les négociations sont ouvertes actuellement dans de nombreux clubs.